Yvan Bourgnon, vainqueur en 1995
« Tu es seul face à l’océan. Là, pas de contact radio permanent. Tu ne peux pas appeler maman. Si tu veux aller au bout de toi-même, c’est la course qu’il te faut. »
Traverser l’Atlantique à bord du plus petit voilier de course au large et sans aucun contact avec la terre : voilà le double
défi que se lancent les aventuriers de la Mini Transat. Depuis la France, avec un escale aux Canaries puis tout droit jusqu'aux Antilles, les skippers embarquent pour une
odyssée d’un mois en solitaire et environ 3000 miles à parcourir.
La Mini Transat renoue avec l’esprit aventureux des premières transatlantiques. C’est une aventure hors normes qui pousse les participants à
se dépasser, mettant à l’épreuve leurs capacités d’analyse et de stratégie comme la gestion de leurs ressources physiques.
Munis du minimum
technique nécessaire et sans assistance extérieure, ils s’élancent à travers l’Atlantique avec le ciel et la mer comme uniques compagnons...
« Tu es seul face à l’océan. Là, pas de contact radio permanent. Tu ne peux pas appeler maman. Si tu veux aller au bout de toi-même, c’est la course qu’il te faut. »
« Humainement, cette transat est idéale pour ceux qui rêvent d’une belle et grande aventure et sert toujours de révélateur à ceux qui visent plus haut... »
« En dehors des tours du monde, je ne connais pas une course aussi extraordinaire. »
La classe mini est née en 1977, dans le but de réagir à la débauche des moyens des grandes courses traditionnelles et par conséquent,
de porter des petits bateaux de 6,50m de long à la course au large avec des participants professionnels ou amateurs.
Le Mini, c’est un petit monocoque de 6,50m de long, soit près de trois fois moins que les voiliers du Vendée Globe, d’une largeur maximum de 3m.
Très voilés, ce sont des bateaux extrêmement puissants et particulièrement véloces aux allures portantes (quand le vent vient de l’arrière).
A l’extérieur,
un espace de quelques mètres carrés sur le pont, l’endroit le plus confortable du bateau quand la mer est calme.
A l’intérieur un lieu de vie exigu
où la hauteur sous barrot (distance entre le fond du bateau et le plafond de la cabine) peut être parfois inférieure à 1,40m.
Une des comparaisons souvent utilisée : "C'est comme prendre un kart pour faire le Paris-Dakar !"
Un espace de vie de 2m2 environ l’équivalent d’une Twingo
Un Mini 6,50 pèse entre 700 et 900 kg = le poids d’une vache charolaise
Avec le mât, 12 m de haut = un immeuble de 3 étages
Surface de voile max = 120 m2, soit presque 2 fois la surface de mon appartement
Electronicien sur plusieurs voiliers de course au large de dernières générations, moniteur de voile diplômé d'Etat, skipper profesionnel,
mais surtout amoureux de la mer et de la nature !
Apres avoir fait ses armes entre le Bassin d'Arcachon et les Asturies d'Espagne, puis en Méditérannée au départ de Corse et jusqu'en Grèce.
voilà la premiere vraie aventure de la Course au large de "CapiClem" ! Ces dernieres années, notre skipper a parcouru plus de 4500 milles,
passé plus de temps en mer qu'à terre, souvent en solitaire.
Il a dû apprendre et s'adapter pour reussir ses navigations sur habitables sportifs, deriveurs, catamaran ou trimaran de croisière
Maintenant, suite logique à son parcours et motivé par certaines recontres, c'est sur un Mini 6.50 et à travers un océan qu'il compte
repousser ses limites et partager avec vous cette experience !
Clément nous vient du bassin d’Arcachon. Après sont DUT en Génie Electrique et Informatique Industrielle, il a d’abord orienté sa carrière dans un tout autre domaine, comme électronicien pour un studio ou bien encore dans les sons et lumière... Sa passion pour le nautisme le rattrape et il prend la direction de la Corse pour enseigner la voile et prendre la responsabilité technique de voiliers. Sa polyvalence et son côté touche à tout sont aujourd’hui des atouts pour son projet Mini.
"Soyouz" est un BEPOX650V9. Il a été construit en 2002. C'est un plan Réard, construit dans les chantiers Bepox.
La coque et le pont sont sonctruits en sandwich Airex/Carbone/Epoxy. Safrans, dérive et voile de quille sont aussi
en carbone. En plus de ses materiaux de construction, les particularité de ce "Proto" sont sa quille pendulaire et ses
deux dérives.
Longueur : 6.50m, largeur : 3m, Tiran d'eau : 2m, Poids : 690kg,
GV: 30m², Foc à ris : 14m², Spi tête: 73m², Spi capelage: 53m², Gennaker: 20m², Code 0: 33m², TMT: 4m².